Les Sámi (Sami, Saami, Same, Lappons - insulte) habitent un territoire qu’ils nomment Sápmi, qui s’étend de la côte nord-ouest de la Norvège, traverse les régions nordiques de la Suède et de la Finlande, jusqu’à la péninsule Kola, au nord-est de la Russie. Cet immense territoire complique un peu les choses pour les peuples Sámi qui n’ont jamais connu une nation unie en tant que tel. Ils sont un des peuples indigènes les plus populeux en Europe. Leur langue, appelée same, sámegiella ou sápmelaš ou encore sápmi, comporte plusieurs dialectes et appartient à la famille des langues finno-ougriennes.
Les Sámi étaient déjà installés sur leur territoire il y a 2500 ans. On a découvert des preuves d'un établissement humain qui pourrait appartenir au peuple des Sámi qui date d'environ 10 000 ans, ce qui voudrait dire que leur histoire pourrait avoir débuté autour de 8 100 avant notre ère.
Les tribus sámi étaient organisées en siidat (siida au singulier), tribus constituées de plusieurs familles qui fraternisaient et se reconnaissent socialement, religieusement et politiquement. Certaines de ces siidat étaient si populées qu’elles étaient très respectées par leurs voisins du sud de la Norvège et de la Suède. D’ailleurs, c’était coutume chez les rois de Norvège d’épouser une princesse sámi, puisque les femmes sámi étaient reconnues pour leur grande beauté.
Les Sámi vivaient de chasse et pêche. L'élevage du renne et de l'élan permettait le troc avec leurs voisins de l'Est. Une partie des siidat étaient semi-nomades, tandis que d'autres étaient entièrement nomades et suivant les troupeaux de rennes.
Aujourd’hui, on compte environ 85 000 Sámi. Environ la moitié habite en Norvège, une seconde grosse partie habite en Suède et le reste est dispersé en Finlande et en Russie. La très grande majorité d'eux ne vivent plus en siddat mais comme les autres habitants des pays nordiques.
Les tribus sámi étaient organisées en siidat (siida au singulier), tribus constituées de plusieurs familles qui fraternisaient et se reconnaissent socialement, religieusement et politiquement. Certaines de ces siidat étaient si populées qu’elles étaient très respectées par leurs voisins du sud de la Norvège et de la Suède. D’ailleurs, c’était coutume chez les rois de Norvège d’épouser une princesse sámi, puisque les femmes sámi étaient reconnues pour leur grande beauté.
Les Sámi vivaient de chasse et pêche. L'élevage du renne et de l'élan permettait le troc avec leurs voisins de l'Est. Une partie des siidat étaient semi-nomades, tandis que d'autres étaient entièrement nomades et suivant les troupeaux de rennes.
Aujourd’hui, on compte environ 85 000 Sámi. Environ la moitié habite en Norvège, une seconde grosse partie habite en Suède et le reste est dispersé en Finlande et en Russie. La très grande majorité d'eux ne vivent plus en siddat mais comme les autres habitants des pays nordiques.