Traduction et adaptation de cette capsule, avec complément d’information de mes recherches.
Mythologie : germanique (Alpes)
Attribut : déesse de l'hiver, des travaux ménagers
Perchta (ou Berchte) était une déesse germanique présente dans les pays alpins. Son nom signifie «la brillante» et elle était associée au solstice d’hiver. Elle récompensait ceux qui travaillaient fort toute l’année. Perchta était également responsable de superviser les travaux de filage, particulièrement ceux qui concernant le lin.
Durant l'hiver, Perchta erre dans les campagnes. Lorsque arrive la douzième nuit de la fête de Yule (autour du 31 décembre), elle entre dans les chaumières et sait d’emblée si les enfants et les jeunes se sont bien conduits et s’ils ont bien travaillé durant la dernière année. Si c’est le cas, elle glisse une pièce de monnaie dans leurs souliers ou leur offre un seau. Dans le cas contraire, le malheureux se voit punit sévèrement : elle lui découpe le vente, retire son estomac et ses tripes et remplit son corps vidé par de la paille et des galets. Elle était particulièrement intéressée de savoir si les filles avaient filé tout le lin qu’on leur avait donné.
Elle se promène accompagnée des Perchten, créatures monstrueuses, symbolisant les forces maléfiques de l’hiver et des intempéries.
Mythologie : germanique (Alpes)
Attribut : déesse de l'hiver, des travaux ménagers
Perchta (ou Berchte) était une déesse germanique présente dans les pays alpins. Son nom signifie «la brillante» et elle était associée au solstice d’hiver. Elle récompensait ceux qui travaillaient fort toute l’année. Perchta était également responsable de superviser les travaux de filage, particulièrement ceux qui concernant le lin.
Durant l'hiver, Perchta erre dans les campagnes. Lorsque arrive la douzième nuit de la fête de Yule (autour du 31 décembre), elle entre dans les chaumières et sait d’emblée si les enfants et les jeunes se sont bien conduits et s’ils ont bien travaillé durant la dernière année. Si c’est le cas, elle glisse une pièce de monnaie dans leurs souliers ou leur offre un seau. Dans le cas contraire, le malheureux se voit punit sévèrement : elle lui découpe le vente, retire son estomac et ses tripes et remplit son corps vidé par de la paille et des galets. Elle était particulièrement intéressée de savoir si les filles avaient filé tout le lin qu’on leur avait donné.
Elle se promène accompagnée des Perchten, créatures monstrueuses, symbolisant les forces maléfiques de l’hiver et des intempéries.
Dans le folklore bavarois et autrichien, elle était vue comme une grande et bonne déesse, bienveillante la plupart du temps. Elle était tenue en grande estime. Sa nature sombre en fit plus tard une sorcière défigurée ou une fée qui aimait causer du grabuge. On la surnommait également « Mère Yule ».
Le culte de Perchta était largement répandu en Bavière et dans les régions slovènes (où elle était connue sous le nom de Frau Faste, signifiant « la dame des jours lumineux ». Ses adorateurs lui laissaient nourriture, boisson et autres offrandes en échange de ses bénédictions de prospérité et d'abondance. De grands festins étaient tenus en son honneur, où on servait du poisson et du porridge, ses mets favoris.
L’église l’assimila plus tard à Holda, Diane, Herodias, Richella et Abundia, bien que les adorateurs respectifs de ces déesses les honoraient comme des entités distinctes.
De nos jours, des parades et festivals sont organisés dans certaines régions alpines, où les gens portent des masques de bois à l’effigie d’animaux. Ces masques représentent tantôt une créature aux traits magnifiques et étincelants, tantôt une créature aux crocs et défenses protubérants et arborant une queue de cheval, accessoire non banal qui est réputé chasser les esprits maléfiques.
Note : si vous faites une recherche Google pour trouver des images de Perchta, ce sont des images modernes de gens portant de tels masques que vous trouverez la plupart du temps.
Le culte de Perchta était largement répandu en Bavière et dans les régions slovènes (où elle était connue sous le nom de Frau Faste, signifiant « la dame des jours lumineux ». Ses adorateurs lui laissaient nourriture, boisson et autres offrandes en échange de ses bénédictions de prospérité et d'abondance. De grands festins étaient tenus en son honneur, où on servait du poisson et du porridge, ses mets favoris.
L’église l’assimila plus tard à Holda, Diane, Herodias, Richella et Abundia, bien que les adorateurs respectifs de ces déesses les honoraient comme des entités distinctes.
De nos jours, des parades et festivals sont organisés dans certaines régions alpines, où les gens portent des masques de bois à l’effigie d’animaux. Ces masques représentent tantôt une créature aux traits magnifiques et étincelants, tantôt une créature aux crocs et défenses protubérants et arborant une queue de cheval, accessoire non banal qui est réputé chasser les esprits maléfiques.
Note : si vous faites une recherche Google pour trouver des images de Perchta, ce sont des images modernes de gens portant de tels masques que vous trouverez la plupart du temps.