Beivve (Beiwe) est le nom du soleil et de la déité solaire, le plus souvent incarnée par une déité féminine. Elle est aussi associée au printemps, à la fertilité des plantes et animaux (particulièrement les rennes) et à l’équilibre mental.
Beivve voyage la plupart du temps accompagnée de sa fille Beivve-Neita ou Sala-Neita (Fille du Soleil), dans une sorte d’enceinte construite avec les bois de rennes. Lorsque l’hiver tire à sa fin, elle apporte sur terre les plantes, qui permettent aux rennes de se nourrir, permettant ainsi aux hommes de se nourrir de leur chair.
Au solstice d’hiver, on lui sacrifiait une blanche femelle, pour s’assurer qu’elle reviendrait. Sa chair était filée sur des bâtons de bois, que l’on courbait en anneaux puisque l’on attachait avec des rubans. Lorsque la lumière revenait suite à l’hiver, les Sámi enduisaient le devant de leur porte de beurre afin que la déesse puisse se nourrir, par ses puissants rayons de soleil. Au solstice d’été, on confectionnait des « anneaux solaires » (des branches d’arbres torsadées en anneaux) que l’on accrochait aux portes et on se nourrissait de « porridge du soleil » (du beurre).
À son retour sur terre, on lui adressait des prières afin qu’elle veille sur les gens que la noirceur et l’interminable hiver avait rendu fous.
Sources : Tjatsi.fo et Wikipédia
Beivve voyage la plupart du temps accompagnée de sa fille Beivve-Neita ou Sala-Neita (Fille du Soleil), dans une sorte d’enceinte construite avec les bois de rennes. Lorsque l’hiver tire à sa fin, elle apporte sur terre les plantes, qui permettent aux rennes de se nourrir, permettant ainsi aux hommes de se nourrir de leur chair.
Au solstice d’hiver, on lui sacrifiait une blanche femelle, pour s’assurer qu’elle reviendrait. Sa chair était filée sur des bâtons de bois, que l’on courbait en anneaux puisque l’on attachait avec des rubans. Lorsque la lumière revenait suite à l’hiver, les Sámi enduisaient le devant de leur porte de beurre afin que la déesse puisse se nourrir, par ses puissants rayons de soleil. Au solstice d’été, on confectionnait des « anneaux solaires » (des branches d’arbres torsadées en anneaux) que l’on accrochait aux portes et on se nourrissait de « porridge du soleil » (du beurre).
À son retour sur terre, on lui adressait des prières afin qu’elle veille sur les gens que la noirceur et l’interminable hiver avait rendu fous.
Sources : Tjatsi.fo et Wikipédia