Traduction et adaptation d'un article écrit par Lydia Helasdottir
Utiseta, qui se traduit littéralement par : « être assis dehors », est parfois employé comme un synonyme de « voyage chamanique » ou « faring forth » (aller au loin). Ces trois termes font référence à la pratique de la projection astrale, qui survient lorsqu’une partie spécifique de notre âme quitte notre corps pour voyager vers d’autres mondes (ou vers d’autres endroits de ce monde-ci) tout en demeurant connectée avec notre corps physique.
1. La respiration
La façon la plus simple de commencer une séance d’utiseta est par la respiration en quatre temps : vous inspirez en comptant jusqu’à quatre, vous retenez votre respiration en comptant jusqu’à quatre, vous expirez en comptant jusqu’à quatre puis vous comptez jusqu’à quatre avant d’inspirer à nouveau et de recommencer. Cette technique instaure une automatisation du rythme respiratoire au corps et permet à ce dernier de ne pas paniquer lorsque votre conscience le quitte.
Installez-vous donc confortablement et exercez-vous à cette technique pendant un moment. Si vous souhaitez voyager dans les Mondes d’en Haut, il est préférable de ne pas vous étendre sur le sol mais de plutôt vous asseoir le droit bien droit et appuyé. Mais si vous ne désirez que sortir et rentrer, je peux faire cela peu importe la façon dont je me tiens, que ce soit roulée en petite boule, étendue sur le sol ou encore le dos appuyé à un arbre et même dans le train.
Le truc avec la respiration entre quatre temps, est de vous étendre au moment où vous expirez. Laissez sortir votre air pendant quatre temps puis laissez-vous glisser hors de votre corps pendant les quatre prochains temps, avant d’inspirer à nouveau. J’ai fait cela si souvent et pendant de si longs moments, qu’aujourd’hui, lorsque je le fais, je perds toute sensation physique de mon corps, mon corps n’existe tout simplement plus. C’est une technique fort simple que j’ai apprise il y a de nombreuses années et elle fonctionne toujours aussi bien pour moi.
Les premières fois que j’ai tenté cette technique, j’ai cru que je n’y arriverais jamais! Il suffit d’utiliser notre imagination et se dire « et si j’étais capable, à quoi cela ressemblerait-il? » Éventuellement, vous commencerez à ressentir une sensation particulière et vous saurez que cela est réellement possible.
2. Se connecter à son environnement
Nous aimons pratiquer l’utiseta toute une nuit durant et non pas seulement pour quelques heures. À certains moments, vous vous demanderez : « Mais qu’est-ce que je fiche ici? Ceci est vraiment ridicule ». Ce sont des questionnements qui semblent nécessaire.
L’utiseta commence par ce simple exercice : connectez-vous à vous-même puis à votre environnement. Portez votre attention sur les arbres, les pierres, les racines sur lesquelles vous êtes assis, le vent dans les arbres, les odeurs, etc. Commencez par voir une chose, entendre une chose, sentir une chose et goûter une chose. Puis deux, puis trois, puis quatre, et enfin cinq. Sentir cinq choses différentes peut s’avérer difficile, surtout si vous ne bougez pas, mais cela est un bon exercice pour se connecter sur ce qui nous entourage.
3. Se replier sur soi-même
Puis, lorsque vous avez connecté avec votre environnement, portez votre attention vers vous-même, à l’intérieur. Si vous possédez un morceau de linge muni d’un capuchon, portez-le et c’est à ce moment que vous rabaissez le capuchon sur votre tête . Tournez votre attention complètement sur vous-mêmes, afin de ne plus remarquer quoique ce soit qui vienne de l’extérieur. Essayez de trouver le centre, le noyau de votre être, tout en bas. Tournez-vous vers vous-mêmes, jusqu’à ce qu’il n’existe plus que vous. Cela peut vous prendre 10 ou 15 ou même 30 minutes avant d’atteindre votre centre. Lorsque vous vous trouvez en votre centre, demeurez-y pendant environ une heure.
Puis, vous remontez hors de vous-même, hors de votre centre, et vous étendez votre attention au-delà des limites physiques de votre corps, afin de vous reconnecter à tout ce qui entoure (les arbres, les pierres, les racines sur lesquelles vous êtes assis, le vent dans les arbres, les odeurs, etc.). Mais cette fois-ci, vous sentez que tout ceci n’est plus extérieur à vous, vous ne faites plus qu’un avec votre environnement.
Et à ce moment là, la communication avec les wights (esprits) et les morts est beaucoup plus facile.
Et vous faites cinq ou six cycles comme celui-là pendant la nuit. L’utiseta est une technique très puissante.
4. Communication avec les esprits
Il vous faut une bonne raison pour parler aux wights. Vouloir le faire parce que cela semble « super », ce n’est pas suffisant. Les wights vous demanderont ce que vous avez à leur offrir et vous n’aurez rien. Posez-vous la question : « pourquoi faites-vous cela? » Vouloir le faire juste pour voir ce qu’il arrivera n’est pas une bonne réponse.
Exemple de bonnes raisons :
5. Différentes façons de communiquer
Aller sous la cape : on s’emmitoufle complètement sous une cape et on médite sur une seule question, jusqu’à ce que l’on trouve la réponse.
Mound-sitting : si vous faites cela sur un tertre ou sur une colline aux fées, vous pourrez plus facilement leur parler. Si vous ne connaissez pas de tertre, les tombes de vos ancêtres sont tout aussi efficaces. J’habite en Europe et les tertres et collines aux fées pullulent. Mais c’est différent en Amérique.
Utiseta, qui se traduit littéralement par : « être assis dehors », est parfois employé comme un synonyme de « voyage chamanique » ou « faring forth » (aller au loin). Ces trois termes font référence à la pratique de la projection astrale, qui survient lorsqu’une partie spécifique de notre âme quitte notre corps pour voyager vers d’autres mondes (ou vers d’autres endroits de ce monde-ci) tout en demeurant connectée avec notre corps physique.
1. La respiration
La façon la plus simple de commencer une séance d’utiseta est par la respiration en quatre temps : vous inspirez en comptant jusqu’à quatre, vous retenez votre respiration en comptant jusqu’à quatre, vous expirez en comptant jusqu’à quatre puis vous comptez jusqu’à quatre avant d’inspirer à nouveau et de recommencer. Cette technique instaure une automatisation du rythme respiratoire au corps et permet à ce dernier de ne pas paniquer lorsque votre conscience le quitte.
Installez-vous donc confortablement et exercez-vous à cette technique pendant un moment. Si vous souhaitez voyager dans les Mondes d’en Haut, il est préférable de ne pas vous étendre sur le sol mais de plutôt vous asseoir le droit bien droit et appuyé. Mais si vous ne désirez que sortir et rentrer, je peux faire cela peu importe la façon dont je me tiens, que ce soit roulée en petite boule, étendue sur le sol ou encore le dos appuyé à un arbre et même dans le train.
Le truc avec la respiration entre quatre temps, est de vous étendre au moment où vous expirez. Laissez sortir votre air pendant quatre temps puis laissez-vous glisser hors de votre corps pendant les quatre prochains temps, avant d’inspirer à nouveau. J’ai fait cela si souvent et pendant de si longs moments, qu’aujourd’hui, lorsque je le fais, je perds toute sensation physique de mon corps, mon corps n’existe tout simplement plus. C’est une technique fort simple que j’ai apprise il y a de nombreuses années et elle fonctionne toujours aussi bien pour moi.
Les premières fois que j’ai tenté cette technique, j’ai cru que je n’y arriverais jamais! Il suffit d’utiliser notre imagination et se dire « et si j’étais capable, à quoi cela ressemblerait-il? » Éventuellement, vous commencerez à ressentir une sensation particulière et vous saurez que cela est réellement possible.
2. Se connecter à son environnement
Nous aimons pratiquer l’utiseta toute une nuit durant et non pas seulement pour quelques heures. À certains moments, vous vous demanderez : « Mais qu’est-ce que je fiche ici? Ceci est vraiment ridicule ». Ce sont des questionnements qui semblent nécessaire.
L’utiseta commence par ce simple exercice : connectez-vous à vous-même puis à votre environnement. Portez votre attention sur les arbres, les pierres, les racines sur lesquelles vous êtes assis, le vent dans les arbres, les odeurs, etc. Commencez par voir une chose, entendre une chose, sentir une chose et goûter une chose. Puis deux, puis trois, puis quatre, et enfin cinq. Sentir cinq choses différentes peut s’avérer difficile, surtout si vous ne bougez pas, mais cela est un bon exercice pour se connecter sur ce qui nous entourage.
3. Se replier sur soi-même
Puis, lorsque vous avez connecté avec votre environnement, portez votre attention vers vous-même, à l’intérieur. Si vous possédez un morceau de linge muni d’un capuchon, portez-le et c’est à ce moment que vous rabaissez le capuchon sur votre tête . Tournez votre attention complètement sur vous-mêmes, afin de ne plus remarquer quoique ce soit qui vienne de l’extérieur. Essayez de trouver le centre, le noyau de votre être, tout en bas. Tournez-vous vers vous-mêmes, jusqu’à ce qu’il n’existe plus que vous. Cela peut vous prendre 10 ou 15 ou même 30 minutes avant d’atteindre votre centre. Lorsque vous vous trouvez en votre centre, demeurez-y pendant environ une heure.
Puis, vous remontez hors de vous-même, hors de votre centre, et vous étendez votre attention au-delà des limites physiques de votre corps, afin de vous reconnecter à tout ce qui entoure (les arbres, les pierres, les racines sur lesquelles vous êtes assis, le vent dans les arbres, les odeurs, etc.). Mais cette fois-ci, vous sentez que tout ceci n’est plus extérieur à vous, vous ne faites plus qu’un avec votre environnement.
Et à ce moment là, la communication avec les wights (esprits) et les morts est beaucoup plus facile.
Et vous faites cinq ou six cycles comme celui-là pendant la nuit. L’utiseta est une technique très puissante.
4. Communication avec les esprits
Il vous faut une bonne raison pour parler aux wights. Vouloir le faire parce que cela semble « super », ce n’est pas suffisant. Les wights vous demanderont ce que vous avez à leur offrir et vous n’aurez rien. Posez-vous la question : « pourquoi faites-vous cela? » Vouloir le faire juste pour voir ce qu’il arrivera n’est pas une bonne réponse.
Exemple de bonnes raisons :
- j’ai une question à laquelle je n’arrive pas à trouver une réponse et je désire demander l’aide de mes ancêtres ou de wights
- il y a une partie de moi-même que je connais pas encore et j’aimerais être éclairé
- quelqu’un est venu me voir avec un problème et je n’arrive pas à trouver une solution
- la terre est malade et je désire savoir comment je peux l’aider
5. Différentes façons de communiquer
Aller sous la cape : on s’emmitoufle complètement sous une cape et on médite sur une seule question, jusqu’à ce que l’on trouve la réponse.
Mound-sitting : si vous faites cela sur un tertre ou sur une colline aux fées, vous pourrez plus facilement leur parler. Si vous ne connaissez pas de tertre, les tombes de vos ancêtres sont tout aussi efficaces. J’habite en Europe et les tertres et collines aux fées pullulent. Mais c’est différent en Amérique.