Traduction et adaptation d'un extrait de Trance-portation: Learning to Navigate the Inner World, de Diana L. Paxson
Dans les cultures chamaniques, les esprits guides prennent généralement l’apparence d’un animal. Dans certaines cultures, tout le monde possède un animal totem ou une sorte de guide. Les chamans et gens-médecine possèdent souvent une ménagerie complète de différentes animaux qui viennent à eux à différents moments et pour différents travaux. Certains disparaissent lorsque le travail est terminé et sont remplacés par d’autres; d’autres encore restent pour toute la vie durant. Les alliés animaliers peuvent être : des mammifères, des oiseaux, des reptiles, des espèces aquatiques et des créatures mythiques. Selon Michael Harner, on ne devrait pas travailler avec les insectes, mais je connais des gens qui entretiennent des relations très productives avec certains insectes qui possèdent une référence culturelle importante pour eux, comme l’araignée et le papillon. En ce moment, de plus en plus de gens entament un travail avec l’abeille.
Pourquoi les guides prennent-ils si souvent l’apparence d’animaux, vous demandez-vous? L’univers de l’inconscient est un lieu de pouvoir primitif, aussi ne faut-il pas être surpris de l’’identifier intuitivement à la nature et ses créatures. Lorsque les premiers hommes ont commencé à spéculer sur ce qui les environnait, ils ont découvert que la nature était peuplée d’animaux, qui semblaient tous plus puissants qu’eux. Pour les sociétés organisées autour de la chasse et l’agriculture, qui ont des légendes de l’époque où les animaux étaient des peuples eux aussi, leurs héros sont encore à ce jour des figures animales. Coyote vole le feu et disperse les étoiles; Corbeau ouvre à l’aide de son bec les coquillages desquels sortent l’humanité; Grand-Mère Araignée guide les peuples de monde en monde.
Même quand les dieux et déesses d’apparence humaine ont pris ces rôles, les bêtes des fables demeurèrent populaires. Nous donnons à nos enfants des canards en plastique pour les protéger durant l’heure du bain et des oursons en peluches pour veilleur sur leur sommeil.
Nous voyons dans les animaux la sagesse qui provient d’une connexion qui n’a jamais été coupée avec la nature; ce sont des êtres dont l’innocence n’est pas souillée par le contact avec le monde humain. Notre relation avec eux est viscérale et non-verbale, elle dépasse l’inhibition de notre conscience. En développant une connexion avec les animaux, nous étendons nos capacités sans pour autant perdre nos avantages de vivre dans le monde humain. Pour plus d’informations sur ces croyances, consultez le livre The way of animal powers, de Joseph Campbell (1988).
Dans la tradition médiévale, les sorcières avaient des familiers, des animaux physiques qui agissaient à titre d’alliés, en fournissant aux sorcières conseils et pouvoirs. Ils pouvaient servir de monture lors de déplacements astraux ou encore laissez la sorcière prendre leur apparence lors de voyages chamaniques. Les animaux alliés nous connectent au pouvoir de la nature - à notre nature intérieure comme à celle qui nous entoure.
Certaines personnes feront spontanément la rencontre d’un animal de pouvoir. Peut-être se sont-elles toujours senties proches d’un animal en question. Peu d’efforts sont nécessaires de leur part pour entrer en connexion avec les animaux et développer une relation avec eux. Pour d’autres, il peut être nécessaire d’utiliser la méthode suivante.
Voyage pour faire la rencontre d’un allié
Si vous évoluez au sein d’une tradition précise, il est conseillé de travailler avec ses symboles et images pour trouver un guide. Par exemple : si vous êtes de tradition nordique, vous pourriez vous rendre sur les plaines de Migard; si vous appartenz à la Wicca ou à la tradition celtique, vous pourriez voyager jusqu’au pays des fées; pour la tradition grecque, visitez l’Arcadie.
Les instructions pour trouver un animal allié sans cadre précis sont inspirées de celles que l’on retrouve dans le livre de Michael Harner, The Way of the Shaman (1990). Ces voyages vous mèneront dans le monde du milieu intérieur et vous fourniront des instructions pour vous connecter à un guide ainsi que pour revenir. Pour un premier voyage, il est conseillé de voyager vers un lieu de pouvoir personnel.
Une fois que vous serez bien installés dans votre lieu de pouvoir, attendenz patiemment qu’un allié se présente à vous. Soyez attentif à tout mouvement. Attendez qu’un allié se présente à vous plusieurs fois et s’approche suffisamment près de vous avant de lui de demander s’il est intéressé à travailler avec vous. De là (que ce soit un animal ou tout autre type d’allié), les premiers contacts ressembleront à un rendez-vous romantique ou d’affaire : vous échangez des regards timides, des sourires, les premières conversations sont faciles et courtes. Si les choses se déroulent bien, vous échangez vos noms et coordonnées et prenez un second rendez-vous. Certains alliés vous guideront dans un court voyage pour vous familiariser avec les alentours; d’autres établiront tout de suite leurs conditions de travail; d’autres encore ne voudront que jouer.
Dans certains cas, l’animal pourra paraître agressif et dangereux. Lorsque confronté à un ours affamé ou à une meute de loup, il est normal de les craindre ou de se défendre. La littérature des alliés regorge d’histoire dans lesquelles le chaman se fait entraîné par des esprits avant d’être dévoré et démembré. Bien que cela soit terrifiant, cette expérience est normalement suivie d’une reconstitution du chaman par l’animal qui lui offre un nouveau corps et de nouveaux pouvoirs. Si vous êtes en quête d’un allié et que celui-ci tente de vous dévorer, la tradition ancestrale voudrait que vous le laissiez faire. Être dévoré est l’ultime façon de démontrer que l’on « s’ouvre » au monde spirituel et que l’on est réceptif aux enseignements des esprits et guides.
Si vous êtes dans le doute, n’hésitez pas à d’abord demander à l’esprit si son objectif est la destruction ou la transformation. Souvenez-vous que si l’apparence d’un guide exprime sa nature, cela ne veut pas dire que son apparence en nature est automatiquement votre guide. Par exemple : un de vos guides prend l’apparence d’un ours, cela ne veut pas dire que tous les ours rencontrés en nature sont vos guides. Les animaux sauvages sont sauvages, traitez-les avec respect et soyez prévenants.
Dans les cultures chamaniques, les esprits guides prennent généralement l’apparence d’un animal. Dans certaines cultures, tout le monde possède un animal totem ou une sorte de guide. Les chamans et gens-médecine possèdent souvent une ménagerie complète de différentes animaux qui viennent à eux à différents moments et pour différents travaux. Certains disparaissent lorsque le travail est terminé et sont remplacés par d’autres; d’autres encore restent pour toute la vie durant. Les alliés animaliers peuvent être : des mammifères, des oiseaux, des reptiles, des espèces aquatiques et des créatures mythiques. Selon Michael Harner, on ne devrait pas travailler avec les insectes, mais je connais des gens qui entretiennent des relations très productives avec certains insectes qui possèdent une référence culturelle importante pour eux, comme l’araignée et le papillon. En ce moment, de plus en plus de gens entament un travail avec l’abeille.
Pourquoi les guides prennent-ils si souvent l’apparence d’animaux, vous demandez-vous? L’univers de l’inconscient est un lieu de pouvoir primitif, aussi ne faut-il pas être surpris de l’’identifier intuitivement à la nature et ses créatures. Lorsque les premiers hommes ont commencé à spéculer sur ce qui les environnait, ils ont découvert que la nature était peuplée d’animaux, qui semblaient tous plus puissants qu’eux. Pour les sociétés organisées autour de la chasse et l’agriculture, qui ont des légendes de l’époque où les animaux étaient des peuples eux aussi, leurs héros sont encore à ce jour des figures animales. Coyote vole le feu et disperse les étoiles; Corbeau ouvre à l’aide de son bec les coquillages desquels sortent l’humanité; Grand-Mère Araignée guide les peuples de monde en monde.
Même quand les dieux et déesses d’apparence humaine ont pris ces rôles, les bêtes des fables demeurèrent populaires. Nous donnons à nos enfants des canards en plastique pour les protéger durant l’heure du bain et des oursons en peluches pour veilleur sur leur sommeil.
Nous voyons dans les animaux la sagesse qui provient d’une connexion qui n’a jamais été coupée avec la nature; ce sont des êtres dont l’innocence n’est pas souillée par le contact avec le monde humain. Notre relation avec eux est viscérale et non-verbale, elle dépasse l’inhibition de notre conscience. En développant une connexion avec les animaux, nous étendons nos capacités sans pour autant perdre nos avantages de vivre dans le monde humain. Pour plus d’informations sur ces croyances, consultez le livre The way of animal powers, de Joseph Campbell (1988).
Dans la tradition médiévale, les sorcières avaient des familiers, des animaux physiques qui agissaient à titre d’alliés, en fournissant aux sorcières conseils et pouvoirs. Ils pouvaient servir de monture lors de déplacements astraux ou encore laissez la sorcière prendre leur apparence lors de voyages chamaniques. Les animaux alliés nous connectent au pouvoir de la nature - à notre nature intérieure comme à celle qui nous entoure.
Certaines personnes feront spontanément la rencontre d’un animal de pouvoir. Peut-être se sont-elles toujours senties proches d’un animal en question. Peu d’efforts sont nécessaires de leur part pour entrer en connexion avec les animaux et développer une relation avec eux. Pour d’autres, il peut être nécessaire d’utiliser la méthode suivante.
Voyage pour faire la rencontre d’un allié
Si vous évoluez au sein d’une tradition précise, il est conseillé de travailler avec ses symboles et images pour trouver un guide. Par exemple : si vous êtes de tradition nordique, vous pourriez vous rendre sur les plaines de Migard; si vous appartenz à la Wicca ou à la tradition celtique, vous pourriez voyager jusqu’au pays des fées; pour la tradition grecque, visitez l’Arcadie.
Les instructions pour trouver un animal allié sans cadre précis sont inspirées de celles que l’on retrouve dans le livre de Michael Harner, The Way of the Shaman (1990). Ces voyages vous mèneront dans le monde du milieu intérieur et vous fourniront des instructions pour vous connecter à un guide ainsi que pour revenir. Pour un premier voyage, il est conseillé de voyager vers un lieu de pouvoir personnel.
Une fois que vous serez bien installés dans votre lieu de pouvoir, attendenz patiemment qu’un allié se présente à vous. Soyez attentif à tout mouvement. Attendez qu’un allié se présente à vous plusieurs fois et s’approche suffisamment près de vous avant de lui de demander s’il est intéressé à travailler avec vous. De là (que ce soit un animal ou tout autre type d’allié), les premiers contacts ressembleront à un rendez-vous romantique ou d’affaire : vous échangez des regards timides, des sourires, les premières conversations sont faciles et courtes. Si les choses se déroulent bien, vous échangez vos noms et coordonnées et prenez un second rendez-vous. Certains alliés vous guideront dans un court voyage pour vous familiariser avec les alentours; d’autres établiront tout de suite leurs conditions de travail; d’autres encore ne voudront que jouer.
Dans certains cas, l’animal pourra paraître agressif et dangereux. Lorsque confronté à un ours affamé ou à une meute de loup, il est normal de les craindre ou de se défendre. La littérature des alliés regorge d’histoire dans lesquelles le chaman se fait entraîné par des esprits avant d’être dévoré et démembré. Bien que cela soit terrifiant, cette expérience est normalement suivie d’une reconstitution du chaman par l’animal qui lui offre un nouveau corps et de nouveaux pouvoirs. Si vous êtes en quête d’un allié et que celui-ci tente de vous dévorer, la tradition ancestrale voudrait que vous le laissiez faire. Être dévoré est l’ultime façon de démontrer que l’on « s’ouvre » au monde spirituel et que l’on est réceptif aux enseignements des esprits et guides.
Si vous êtes dans le doute, n’hésitez pas à d’abord demander à l’esprit si son objectif est la destruction ou la transformation. Souvenez-vous que si l’apparence d’un guide exprime sa nature, cela ne veut pas dire que son apparence en nature est automatiquement votre guide. Par exemple : un de vos guides prend l’apparence d’un ours, cela ne veut pas dire que tous les ours rencontrés en nature sont vos guides. Les animaux sauvages sont sauvages, traitez-les avec respect et soyez prévenants.